Cliquot / Elle s’appelait Cliquot
La chanson évoque très certainement la femme qui a donné son nom au champagne Veuve Clicquot, même si l’orthographe a été modifié pour « Cliquot ». Barbe-Nicole Clicquot Ponsardin a pris seule les rênes de la maison Clicquot après la mort de son mari François Clicquot, décédé prématurément alors qu’elle n’avait que 27 ans. Elle fut la première femme d’affaires à diriger une maison de champagne et l’une des premières femmes cheffes d’entreprise du XIXe siècle. La chanson est un cri de rage et de douleur, elle vibre de la volonté de combat et de la force de résilience de cette femme qui voudrait ne rien concéder, même à la maladie, même à la mort. Pour adapter la chanson en français, j’ai fait quelques recherches qui m’ont conduit à inclure certains éléments biographiques : la maison que son mari chérissait à Bouzy, son émerveillement devant les marronniers en fleurs.
Cliquot
Written by
Beirut
A plague in the workhouse, a plague on the poor / Now I'll beat on my drum 'til I'm dead / Yesterday, a fever, tomorrow, St. Peter / I’ll beat on my drum until then
But what melody will lead my lover from his bed? / What melody will see him in my arms again?
Set fire to foundation and burn out the station / You’ll never get nothing of mine / The pane of my window will flicker and billow / I won't leave a stitching behind
But what melody will lead my lover from his bed? / What melody will see him in my arms again?
I'll sing of the walls of the well and the house at the top of the hill / I’ll sing of the bottles of wine that we left on our old windowsill / I’ll sing of the years you will spend getting sadder and older / Oh love, and the cold, the oncoming cold
Elle s’appelait Cliquot
French kiss by
François Godin
Que faire de ma peine ? Le feu au domaine ? / Si tu meurs, que tout meure avec toi / La fièvre progresse, tout ton corps s’affaisse / C’est donc que Dieu n’existe pas
Quelle fanfare peut faire que vive mon amant ? / Quelle fanfare, quel chant, peut lui fouetter le sang ?
La clameur des cuivres m’apaise, m’enivre / Faut-il qu’elle s’éloigne déjà ? / De la caisse claire, je veux le tonnerre / L’effroi, c’est le silence roi
Quelle fanfare peut faire que vive mon amant ? / Quelle fanfare, quel chant, peut lui fouetter le sang ?
Je chante les heures passées dans ta belle maison de Bouzy / Je chante ton œil qui pétille quand le vin clair et vif te réjouit / Je chante tes larmes de joie quand fleurirent tes chers marronniers / Ce printemps, était-ce ton dernier ?
Her Name Was Cliquot
Translation of the
French adaptation
What should I do with my pain? Set the estate on fire? / If you die, let everything die with you / The fever spreads, your whole body collapses / Thus, God doesn’t exist
What fanfare can make my lover live? / What fanfare, what song, can whip his blood into motion?
The clamor of brass soothes me, intoxicates me / Must it fade away already? / I want to hear the thunder of the snare drum resonate /Terror comes with the reign of silence
What fanfare can make my lover live? / What fanfare, what song, can whip his blood into motion?
I sing of the hours spent in your beautiful house in Bouzy / I sing of your sparkling eyes when the bright and lively wine delights you / I sing of your tears of joy when your dear chestnut trees bloomed / Was this spring your last?
Les maquettes voix/piano des versions françaises ont été enregistrées à de strictes fins de présentation de mon travail d'adaptation. Aucune diffusion ou partage public sur les réseaux sociaux ou quelque plateforme que ce soit n’en est autorisé.
Tout enregistrement ou présentation publique par des tiers des chansons dans leur version française sont soumis à mon autorisation ainsi qu’à celle des ayants droit de la chanson originale.​